Dans sa casquette du garant de la cohésion nationale : réconciliation des Musulmans, une réalité sous l’impulsion de Félix Tshisekedi

Après l’appel à l’unité lancé aux musulmans par le Chef de l’Etat il y a un mois, les différentes branches de la Communauté islamique du Congo (COMICO) ont décidé, hier samedi, de fumer le calumet de la paix. C’était au cours d’une cérémonie de réconciliation, riche en émotions, à laquelle ont participé tous les groupes en conflit.

Demande mutuelle de pardon et accolades ont marqué cet événement. Selon le secrétaire général de la COMICO, Idriss Katenga, la division au sein de la COMICO appartient désormais à l’histoire : « Tous les musulmans à travers le pays doivent travailler maintenant pour ramener la paix », a-t-il déclaré.

Ce travail de longue haleine, qui vient concrétiser le vœu du Président de la République, a porté fruit grâce aux bons offices de monsieur Amadou Diaby, un membre influent de la COMICO, accompagné de madame Blanche Aminata Kasa, femme musulmane.

La COMICO a cet effet, remercié le Chef de l’État pour l’attention accordée aux problèmes des musulmans. Elle dit accepter d’enterrer la hache de guerre par respect de l’exhortation du Président Tshisekedi et par respect d’Allah le Très Exalté.

Le 28 juin dernier à Kinshasa, lors de sa rencontre avec les musulmans à l’occasion de la grande fête d’Eid el-Kébir, le Chef de l’Etat leur avait demandé de privilégier l’unité et la paix : « Pourquoi êtes-vous divisés, alors que vous n’avez qu’Allah le Miséricordieux en qui vous croyez tous ? », avait-t-il dit à ses interlocuteurs.

Et ce, avant de mentionner l’important poids démographique des musulmans en République démocratique du Congo (RDC). Le Chef de l’Etat s’était dit alors prêt à les accompagner dans la recherche des solutions à leurs problèmes.

Signalons cependant que, C’est depuis quatre ans que la COMICO était déchirée par une guerre fratricide. Toutes les tentatives pouvant apporter la paix entre les musulmans se soldaient par des échecs et au fil du temps, les positions de chaque partie se durcissaient.

Trois factions se disputaient le leadership de la gestion de leur communauté. L’opinion garde à l’esprit les échauffourées qui avaient causé mort d’hommes au Stade des Martyrs le 13 mai 2021 où les musulmans s’étaient rassemblés pour clôturer le Ramadan. Des feuilletons judiciaires s’en étaient suivis tout au long de cette crise.

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