«Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent», a dit le Chef de l’Etat. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est entretenu, ce vendredi 17 mai 2024, à la Cité de l’Union africaine, avec 406 députés nationaux et une quarantaine des chefs de regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation (USN) qui constituent la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale.
Dans son allocution introductive, le Chef de État a rappelé les principaux défis qui attendent cette législature notamment les réponses aux questions sécuritaires, sociales et de l’emploi des jeunes.
«Nous devons faire de ces défis nos priorités; j’appelle à l’éveil de votre conscience collective», a-t-il dit.
Sur l’exercice parlementaire, le Chef de l’État a fustigé les anti-valeurs constatées au cours des précédentes législatures. «Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent», a dit le Chef de l’État.
Au sujet du ticket présenté par le présidium de l’USN sur l’élection des membres du bureau définitif de la Chambre basse du parlement, le Chef de l’État a recommandé que cette liste soit revue et corrigée en tenant compte de la représentativité de la Grande Orientale forte d’une soixantaine d’élus nationaux, ainsi que de la représentativité significative de la femme.
En sa qualité de Chef de la majorité, le Président Tshisekedi a enjoint les six membres du présidium à se concerter dès ce samedi avec les chefs des regroupements politiques afin de revoir le ticket du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Le Président du bureau provisoire de la Chambre basse du parlement Christophe Mboso a salué cette recommandation du Président de la République et a annoncé le report de l’élection initialement prévue ce samedi 18 mai.
ML