Il avait promis d’améliorer considérablement les conditions de travail à la Cour constitutionnelle, dans son speech d’entrée en fonctions., le Président Dieudonné Kamuleta Badibanga l’a fait: un bâtiment moderne sortira de terres dans les 10 prochains mois , non loin du siège actuel de la haute cour.
Dieudonné Kamuleta Badibanga a, en effet, convié, ce mardi 28 août 2023, le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à poser la première pierre de la bâtisse de deux niveaux, avec rez-de-chaussée et mezzanine.
Prenant la parole à cette occasion, le président de Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta a remercié le président de la république pour l’impulsion qu’il vient de donner en procédant à la pose de la première pierre.
Selon les explications de MBTP, l’entreprise qui a remporté le marché de construction, la future tour de la Cour constitutionnelle sera d’une surface bâtie de 2027, 117 m2. Elle abritera notamment le bureau du Président de la Cour, les salles d’audience et une bibliothèque moderne. Le rez-de-chaussée sera de 782, 185 m2 de surface, la mezzanine de 340,661m2, alors que les premier et le deuxième étages seront respectivement de 518,353m2 et 285,541m2. Le bâtiment comprendra également un toit terrasse d’une surface de 149,577m2 avec une vue imprenable sur le centre des affaires de la capitale. “Le nouveau siège de la Cour constitutionnelle a la forme pyramidale inspirée du volcan Nyragongo”, a fait comprendre l’architecte principal de MBTP.
En optant pour cette architecture, a-t-il renchéri, nous avons voulu valoriser le relief volcanique de notre pays et mettre en exergue le caractère exceptionnel des décisions prises par la Cour Constitutionnelle. Une fois la construction achevée, le bâtiment de la haute cour sera également équipé par la firme MBTP.
La supervision et le contrôle des travaux ont été confiés à la société Green Studio & Parteners. Le gouvernement de la République a pris en charge le financement des travaux ainsi que l’équipement du bâtiment. Le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) en est le maître d’ouvrage délégué, juste après, la Cour constitutionnelle naturellement.
Il sied de rappeler que la Cour constitutionnelle poursuit des audiences sur des contentieux des candidatures opposant divers partis et regroupements politiques ainsi que des indépendants contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et l’affaire Matata Ponyo reprend début septembre.
LaUnefm.cd