Certaines sources très proches du Gouvernement provincial et l’Assemblée Provinciale du Kongo Centrale ne cessent de dénoncer cette caporalisation des services d’intelligences ANR dans cet affaire qui fait couler beaucoup d’encre et salive, surtout parmi les bourreaux de ce Gouverneur honoraire.
“C’est un présumé innocent, il a droit au respect de sa vie. On ne peut pas conduire un ex représentant du Chef de l’Etat dans une Province à pieds…”, a déclaré quant à ce, Jean-Claude Mvuemba. Une telle violence des agents de l’ordre et des services d’intelligences n’a pas sa place dans un État de droit. La justice n’est pas faite pour humilier ou rabaisser.
D’où cette déception de plusieurs de ceux qui ont cru à un changement dans l’appareil des renseignements avec la venue de l’actuel Pouvoir.
Cependant comment expliquer cet acharnement sur ce monsieur étant donné que la plupart des faits lui reprochés sont plus, selon plusieurs sources proches du bureau de l’Assemblée provinciale de cette province, politiques que judiciaires. Quoi de plus normal alors, de n’être pas étonné, plus tard, comme il en est désormais de coutume observé dans cette justice à double vitesse que ces charges soient classées dans suite ? Loin de nous d’être des prophètes.
L’arrestation humiliante et honteuse, d’Atou Matubwana dénoncée par la quasi majorité de la classe politique, n’est que la partie visible de l’iceberg qui cache un acharnement dont sont d’ailleurs victimes plusieurs de ses proches collaborateurs, de la part de ses ennemis politiques qui utilisent les services des renseignements pour cette fin. Ces derniers qui trouvent gênant sa présence à la tête de cette province.
La dernière en date est cette histoire triste, ce calvaire vécu dans sa chaire et dans son sang par Mme Carine Massamba, l’épouse du conseiller politique d’Atou Matubwana, Paul BONU Kongolo. Dont d’ailleurs elle n’a plus de nouvelles au lendemain d’entrée en clandestinité de l’ancien Gouverneur Matubwana.
La famille de Monsieur Paul BONU Kongolo, la bouche qui chuchotait à l’oreille du Gouverneur honoraire Atou Matubwana qui paye le prix de la loyauté professionnelle et la fidélité à une relation humaine datée depuis l’époque où Atou Matubwana était Vice-Gouverneur du Kongo Centrale. Ainsi donc, Stupeur et inquiétude, c’est dans ce climat que vit désormais cette famille.
Un climat qui commence après qu’elle, cette famille donc, ait hébergé dans leur résidence de Kimpese, dans le district des Cataractes, quelques jours avant l’entrée en clandestinité d’Atou Matubwana, le 8 septembre 2021. Un acte qui se justifie par son statut de conseiller politique, surtout, comme nous l’avons dit plus haut, par loyauté professionnelle à son patron. Et surtout du fait qu’il était mis au parfum des mobiles de ces accusations, de cette poursuite, cet acharnement politique à l’encontre de son Patron.
Un acharnement qui s’accentue, avec des visites et fouilles nocturnes au domicile de ce dernier à Kimpese après que ces agents de l’ANR soient mis au courant que la famille avait donné l’hospitalité à celui qu’ils considèrent comme ” trophées de chasse” et avoir surtout découvert que Monsieur Paul BONU Kongolo n’avait plus donné signe de vie dans leur chasse à l’homme.
Madame Carine Massamba qui a confirmé ces faits a révélé à notre rédaction que son mari avait bel bien accompagné Son patron vers la frontière Mazinga entre la RDC et l’Angola, mais il était prévu qu’il rebrousse chemin, une fois la mission accomplie. Hélas, depuis ce jour, affirme-t-elle, de n’avoir plus revu son Mari.
De l’aide qu’elle a tenté auprès des proches de son Mari, pour faire face à son calvaire, d’une mère de Famille, n’a fait qu’allumer le feu de cet acharnement.
Le cas de l’argentier du règne de Monsieur Matubwana, Pierre Kabangu, assigné en résidence, après être interpellé par la justice à Mbanza-Ngungu, pour avoir tenté d’être en contact avec cette pauvre dame malmenée , sans ressources et sans nouvelles de son époux. Pierre Kabangu, pourtant un élu nationale de la circonscription électorale de Mbanza-Ngungu.
Mis au parfum de ce qui se tramait contre elle, dans ce complot, par cet argentier grâce à l’aide d’un paysan, celle- ci entamera à son tour une clandestinité qui l’amènera dans la capitale pour rejoindre sa famille. Hélas, celle-ci par peur de représailles, refusera cette hospitalité. D’où une orientation vers les organisations de droit de l’homme pour obtenir de l’aide et surtout retrouver son Mari, qui se réserve peut être d’entrer en contact avec sa femme pour aggraver son malheur, pensons-nous.
Un acharnement qui s’explique, selon Mme Carine Massamba, aussi par la proximité affichée de son mari avec Monsieur Jean-Claude Mvuemba Luzamba, un des cadres de ensemble pour la République de Moïse Katumbi au lendemain de la visite de ce dernier dans le fief politique de ce leader de l’opposition Congolaise, à Kashobwe, dans le Grand Katanga, au Mois d’août dernier. Et c’est donc un secret de polichinelle de savoir les liens entre Katumbi et le pouvoir en place.
D’où ce SOS, lancé a ce jour du lundi 20 décembre 2021. La justice élève une nation , que justice soit faite pour cette Pauvre dame dans ce pays où la question du genre est mise en avant.
La rédaction