Des voix continuent à se lever pour dénoncer le protocole d’entente signé entre l’Union européenne et le Rwanda, le 19 février dernier, sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières
que le Rwanda ne dispose pas mais, qu’il pille en RDC dans l’impunité totale sur fond de massacre des Congolais. La dernière en date, c’est celle de Fridolin Cardinal Ambongo.
Très célèbre pour sa prise de position en faveur de la population congolaise, l’archevêque de Kinshasa voit dans ce protocole d’entente, “une stratégie de diversion de la communauté internationale”.
A la faveur d’une messe en mémoire des victimes de la guerre de l’Est célébrée, samedi le 24 février, Fridolin Cardinal Ambongo, sans mâcher des mots, s’est questionné de nouveau sur l’attitude ambiguë de la communauté internationale face à la crise sécuritaire résistante et meurtrière qui sévit dans l’est de la RDC il y a environ 3 décennies.
A l’en croire, il est étonnant de voir la communauté internationale marquer son soutien à l’Ukraine face à la Russie, et à ne pas réagir en faveur de la RDC contre l’agression rwandaise.
“Le silence et l’inaction de la communauté internationale frisent nettement la complicité. En effet, il est inconcevable qu’avec les moyens dont elle dispose, la puissante Organisation des Nations Unies ait échoué à rétablir la paix dans notre pays”, a-t-il regretté.
Bien avant Ambongo, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, était remonté contre l’Union européenne laissant entendre que “cette attitude de l’UE prouverait qu’elle nous -RDC- fait la guerre par procuration”.
Kinshasa ne cesse d’accuser Kigali de vouloir faire main basse sur les ressources, minières notamment, de l’Est de la RDC via les terroristes du M23. Ce Ce qui a poussé Kinshasa à refuser tout dialogue avec ce mouvement terroristes.
Laurette Mandala